En 2025, alors que nos vies sont toujours plus connectées, une tendance inattendue refait surface : le retour des dumbphones, ces téléphones « basiques » qui permettent seulement d’appeler, d’envoyer des SMS… et c’est à peu près tout. Fatigués des écrans, des notifications et de la surcharge numérique, de plus en plus de jeunes (notamment de la Gen Z) choisissent ces appareils pour décrocher mentalement. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?
Pourquoi le dumbphone fait son retour ?
Le phénomène n’est pas anodin. Selon plusieurs enquêtes, l’anxiété numérique augmente : trop de temps passé sur les réseaux sociaux, difficulté à se concentrer, sentiment de perte de contrôle. Le dumbphone devient alors un outil de déconnexion volontaire.
➤ Moins d’applications, moins de distractions, plus de temps pour soi.
➤ Certains utilisateurs parlent d’un « soulagement mental » après seulement quelques jours d’utilisation.
Les avantages réels d’un dumbphone
Voici ce que rapportent les utilisateurs qui ont franchi le cap :
- Un esprit plus calme : pas de notifications à gérer.
- Une meilleure concentration : fini le scroll automatique.
- Un retour au moment présent : on redécouvre l’ennui… et la vraie vie.
- Une autonomie incroyable : jusqu’à une semaine sans recharge.
Mais attention aux limites
Évidemment, revenir à un téléphone basique a aussi ses inconvénients :
- Pas de GPS, ni d’accès aux applis bancaires, transports, mail…
- Impossibilité d’accéder à certains services 100 % numériques.
- Le sentiment d’être « déconnecté » du monde (et parfois exclu socialement).
Beaucoup de ceux qui testent les dumbphones finissent par revenir au smartphone, ou optent pour une solution intermédiaire.
Le bon compromis : le smartphone minimaliste
En 2025, une alternative émerge : le semi-dumbphone ou smartphone minimaliste.
Des modèles comme le Light Phone 3 ou le Punkt MP02 proposent des fonctions essentielles (appels, messages, musique, GPS…) sans aucune distraction : pas de réseaux sociaux, pas de navigateur, pas de jeux.
Autre solution : garder son smartphone, mais le « désactiver » volontairement (mode focus, apps supprimées, écran en niveaux de gris…).
Alors, faut-il sauter le pas ?
Passer au dumbphone n’est pas pour tout le monde, mais cela peut être une expérience libératrice si :
- Tu cherches à te recentrer sur toi,
- Tu veux une vraie coupure (week-end, vacances, reset numérique),
- Tu veux réduire ta consommation d’écran sans couper totalement les ponts.
Mais pour une adoption sur le long terme, il faut être prêt à sacrifier certaines commodités du quotidien.
Conclusion
En 2025, le dumbphone devient plus qu’un gadget nostalgique : c’est une déclaration d’intention. Celle de reprendre le contrôle sur son attention, son temps et sa santé mentale. Faut-il en faire son téléphone principal ? Pas forcément. Mais l’essayer, même temporairement, pourrait bien changer ton rapport au numérique.